Interview: Lauriane de Make It Now, la plus makers slaheuz de Paris
Lauriane du blogzine "Makeitnow.fr" ou encore la fondatrice du mouvement des "Slaheuz" est une jeune parisienne dynamique et entrepreneuse à souhait ! Elle qui a créé un "webzine" version business/lifestyle à la touche très frenchie ! Lauriane réalise également des interviews avec des portraits de gens inspirants. Elle a accepté de jouer le jeu en m'accordant une interview pour le webzine de Mademoiselle Ergo.

En janvier dernier, lors d'un petit séjour parisien, je fais la connaissance de Lauriane autour d'un verre. J'ai découvert une nana pleine d'énergie et créative à 100% comme l'image qu'elle dégage de son site web et de ses réseaux sociaux. Pendant une grosse heure nous avons échangé des tips et do/don't de nos activités de digital Girlboss ! Elle a accepté de répondre à mes questions et cette fois d'être l'arroseur arroser comme dit l'expression. Je vous laisse avec son interview exclusive et j'espère qu'elle vous plaira.
«MADEMOISELLE ERGO» - Pouvez-vous nous décrire le concept "Make It Now" ?
Lauriane Eugene - Make it now c’est un « blogzine » (un mix entre blog et magazine) qui a pour vocation de vous inspirer et vous donner quelques clés pour réaliser vos rêves. On y parle business, art, plan de carrière, tendances… On décrypte ensemble l’actualité digital et les faits de société et j’interviewe pour vous des personnalités inspirantes.
Ma devise : Fais ce que tu peux, mais fais-le !
Pour quelles raisons avez-vous créé cette plateforme ?
J’ai tout d’abord créé un blog qui me ressemble. Il comprenait tout ce que j’aimais le marketing, la décoration et l’art. C’était vraiment un espace privé bien qu’il était sur le web.
Puis, j’ai eu envie de raconter mes rencontres et de parler aussi de mon expérience d’entrepreneure.
Je me suis alors donnée un défi : rencontrer une nouvelle personne par semaine (le temps d’un café et d’une interview). La première série « J’ai rencontré » a vu le jour et la ligne éditoriale du blog s’est affinée.
Mon blog a évolué jusqu’à devenir, cet été, « Makeitnow.fr »
Quel est votre métier à côté de votre fonction de rédactrice pour Make It Now?
Lorsque je ne publie pas sur le blog, je suis salariée pour une société d’informatique. Spécialiste en communication digital et en développement de business je travaille sur les projets numériques de divers clients.

Quel est votre cursus académique en supérieur ?
J’ai fait des études en Histoire de l’art, communication et médiation culturelle jusqu’au master (cinq années d’études après le baccalauréat).
Qu'avez-vous fait à la sortie de vos études ?
Je n’ai pas attendu la fin de mes études pour faire mes armes dans « le monde du travail ». J’ai travaillé pour une société d’animation d’anniversaires haut de gamme à partir de mes dix-huit ans. Puis, durant mes études, j’ai été assistante en galerie d’art.
Le diplôme en poche, je suis devenue agent d’artistes plasticiens. Etant entrepreneure, j’ai également commercialisé dans un même temps une box par abonnement et travaillé en freelance dans une startup de location d’appartements… avant d’être pour la première fois salariée en tant que stratégiste digital trois ans après être diplômée.
Pourquoi avoir créé dernièrement un groupe FB appelé "Le club des Slasheuses" et le futur « Slasheuz media » ? Comment l'idée a-t-elle germée en vous ?
L’idée de créer une communauté autour de la notion de « Slash » a germé après avoir écrit un article sur le sujet. « ETES-VOUS UNE SLASHEUSE ? ». La réaction des lecteurs a été folle. Beaucoup de lectrices se sont reconnues, alors qu’elles se croyaient toutes seules à trouver leur épanouissement en multipliant les activités… tout comme moi. Du coup, pendant les vacances de noël j’ai recherché sur Facebook un groupe pour partager mon point de vue et mes astuces.
Je n’ai rien trouvé, alors j’ai créé le groupe « Le Club des Slasheuses ». Je pensais que l’on allait être 20 membres… En deux mois nous sommes plus de mille. Au vu de l’intérêt et l’implication des slasheuses, j’ai eu envie de créer un pure player qui leur sera dédié : www.slasheuz.com
Affaire à suivre … 😉
Qu'est-ce qui vous plait le plus dans le fait de créer divers types de contenus pour votre site ?
La diversité des contenus réside dans le fait que je ne me censure pas. Je parle de tous les sujets qui me passionnent. Si l’article peut permettre de se surpasser, de se donner du courage pour concrétiser ses idées ou peut ouvrit à une discussion constructive, je publie.
Je pense qu’il faut être curieux de tout pour avancer. On trouve souvent des réponses et une motivation supplémentaire en découvrant de nouveaux univers.
Comment vivez-vous le fait de combiner un boulot temps plein et les autres activités liés à Make It Now ?
J’ai toujours fait mille choses à la fois. C’est véritablement mon équilibre. Découvrir sans cesse de nouveaux domaines ou des nouvelles personnes me stimule et me passionne véritablement. En réalité, je n’ai pas l’impression d’en faire particulièrement beaucoup… Mais le tableau n’est pas toujours rose. Ça serait vous mentir que de vous dire le contraire. Ce n’est pas toujours facile de jongler entre différentes activités et de faire souvent deux journées en une.
Je me suis rendu compte qu’il faut savoir écouter son corps pour ne pas passer la ligne rouge. C’est toujours tentant d’en faire un maximum au détriment du sommeil, mais j’ai appris à faire de mon bien-être ma priorité… J’apprends aussi de plus en plus à déléguer. Ce n’est vraiment pas facile … mais être submergée n’est jamais bon.
Ma troisième clé, c’est d’accepter de ne pas être toujours au top. Faire descendre un peu la pression, savoir reconnaître que l’on ne peut pas être la meilleure partout et tout le temps. Du coup, je travaille avec passion et lorsque c’est trop compliqué (la mort dans l’âme) j’appuie sur le frein.
Quels sont vos rêves et projets futurs?
Je n’ai pas de rêve de girlboss… je souhaite avant tout continuer à faire ce que j’aime et être une véritable digital nomade pour travailler des quatre coins du monde.
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes qui souhaitent se lancer ?
Je leur dirais une seule chose : « C’est le bon moment ! »