Interview: 1.2.3 Chef, la nouvelle cuisine gastronomique homemade
[dropcap type="default"]V[/dropcap]ous souhaitez surprendre vos invités avec des plats cuisinés par vos soins, mais pas avec n'importe quelles recettes? 1.2.3 Chef, c'est le concept qu'il vous faut! Celui de cuisinier des recettes gastronomiques élaborées par de grands chefs étoilé avec des ingrédients nobles et d'une grande fraicheur, le tout à prix abordable. Benoit Stoop a rendu ceci possible avec 1.2.3 chef, lors d'un entretien exclusif accordé à Mademoiselle Ergo qu'il a accepté de parler de son parcours au travers d'une interview.
«MADEMOISELLE ERGO» - Pouvez-vous nous décrire le concept de 1,2,3 chef ?
Benoit Stoop - Le concept 1,2,3 chefs est née suite à l'observation que lorsqu’on veut recevoir ses amis de façon un peu exceptionnelle, il n'existait pas de mi-chemin entre le traiteur de luxe et le restaurant gastronomique. Le concept 1,2,3 chef permet de commander des recettes exclusives de plats gastronomiques conçus par de grands chef étoiles. Vous recevez chez vous votre panier avec les ingrédients frais, parfaitement dosés, accompagnés de la recette. Le tout vous arrivera 48h00 après la commande pour garantir une parfaite fraîcheur des ingrédients. Je résume toujours 1.2.3 chef avec le mot SAGA : le S pour satisfaction du fait soi-même, le A de accessibilité des ingrédients rares et des recettes exclusives, le G de Gastronomie et le A de apprentissage.
Pourquoi avoir créé 1,2,3 chef?
Les émissions culinaires et l'envie d'apprendre, de réaliser quelque chose de ses propres mains sont revenues au goût du jour. Beaucoup de gens ont envie de connaitre cette satisfaction de réaliser quelque chose par eux-mêmes le "Do It Yourself "(DIY) en anglais. 1,2,3 chef donne accès au grand public au monde fermé de la cuisine gastronomique par le biais de recettes élaborées à préparer soi-même.

D'où vient le nom 1,2,3 chef?
1,2,3 chef rappelle le nombre des étoiles, mais aussi les étapes de l’apprentissage vers l gastronomie, des recettes les plus simples vers les plus sophistiquées. Quant aux chefs qui accompagnent l’expérience, ils sont 3 : Kenny Bernaerts, qui a rejoint le jury de Masterchef en 2012 et a été le bras droit de Yves Mattagne du Seagrill. Martin Volkaerts, qui a participé à Top Chef et a repris le restaurant familial l'Amandier à Genval (16/20 au Gault et Millau) et Mathieu Hupé formé à l’école hôtelière de la Citadelle, qui se charge de préparer les commandes.

Pouvez-vous nous décrire votre cursus en supérieur?
Je suis un homme du marketing, qui j'ai étudié à l'ICHEC. Ensuite, j'ai travaillé en agence de publicité pendant 5 ans, puis en tant que product manager pendant 4 ans chez Cinzano, avant de devenir marketing manager chez Philip Morris. J’ai ensuite dirigé BuroMarket avant de créer Yours, que je dirige depuis 20 ans. Parallèlement à cela je gère Migual qui investit dans des starts-up.
Qu'est qui vous plait le plus dans le fait d'être entrepreneur?
J'aime le risque permanent qu'on retrouve dans le fait d’entreprendre. C'est-à-dire, le fait de penser à tout pour réussir et, surtout, éviter les erreurs. C'est important d’être bon observateur pour dénicher les domaines où il y a des choses à faire. Mais il faut surtout être à l'écoute des autres pour pouvoir corriger les défauts de son business.
Comment se passe une journée ou semaine type au sein de 1,2,3 chef ?
Pour ma part, j'ai un rôle consultatif où je chapote la gestion administrative, la réflexion du projet et la logistique. Je travaille également avec un webmaster pour la mise à jour du site et avec les chefs qui me proposent de nouvelles recettes en rapport avec les saisons (la chasse, les fêtes de fin d'année).
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent se lancer?
Les conseils que je donnerais, c'est de ne pas avoir peur de parler de ses projets autour de soi et d'écouter les réactions des autres. Se donner des deadlines et de respecter son calendrier sinon, on finit par être vite dépassé. Chercher sur internet ce qui existe ou pas par rapport au marché. Si rien ne ressemble à l’idée que l’on a, cela veut dire soit qu'il y'a un marché à prendre ou alors tout simplement, qu'il n'y aucune demande. Et là il faut avoir le bon flair.