Interview: Le nouveau Mario Testino de la photo

Vous l'avez sans aucun doute déjà peut-être croisé lors d'un after-work ou d'un opening?  C'est le jeune et talentueux photographe:  Gabriel Lelièvre. Lors d'un entretien exclusif avec Mademoiselle Ergo. Gabriel a accepté de répondre à mes questions et ainsi de partager sa passion pour son métier de photographe. Retenez-bien ce prénom car c'est le futur Mario Testino de la photo version belge.

Photos: Gabriel Lelievre

«MADEMOISELLE ERGO» - Comment as-tu su que tu voulais devenir photographe?

Gabriel Lelièvre - Je n’ai jamais vraiment su que je voulais devenir photographe. C’est plus une passion qui s’est transformé en métier au fur et à mesure des rencontres. J’ai découvert la photographie à l’âge de 14  ans et depuis je n’ai jamais lâché mon boitier. Cette passion, je l’ai suite à des photos de vacances en famille. Je trouvais ça magique le faite de capturer des instants de vie.

As-tu fait des études/formations en photographie, si oui lesquelles? 

Oui, j’ai fait l’inraci (école secondaire) en photographie. J’ai arrêté l’école en 4e secondaire. L’inraci est une école très technique qui t’apprends de A à Z la photographie. J’ai suivis également des cours d’art visuelles à l’école d’art d'Uccle et des cours de peinture.

Photos: Gabriel Lelievre

Peux-tu nous décrire une journée/soirée type (ou semaine) avec toi?

C’est vraiment intense: je commence le weekend avec différents évènements. Le week-end est généralement assez intense car il s’agit de courir partout afin de récupérer du matériel en location éventuellement. Puis ensuite, arriver sur le lieu de ta prestation qui peut se trouver n’importe où en Belgique. Le jour après la soirée, je retouche et j’enchaine après sur une autre prestation. La même chose le dimanche et très souvent le lundi pour la soirée du dimanche.

En semaine du lundi au mercredi, je termine mes retouches et je fais les divers albums ou petites modifications à faire afin de contenter au mieux les demandes supplémentaires des clients. Je m’occupe également de ma comptabilité.

Le lundi est le plus gros jour de rush pour moi car je m’oblige à avoir fini toutes mes retouches le lundi soir afin de me reposer et diminuer la pression du "Quand aura t’ont les photos ??"  ahhh que j’aime cette délicieuse phrase 😉

Comment vis-tu le fait d'être photographe indépendant?

J'ai des semaines très chargées entre le coté administratif (mail /divers appels…) et le coté retouche.

C’est donc un temps plein étant donné que le travail est aussi en backstage. Tu dois non-stop être à la page, alimenter tes réseaux sociaux, répondre aux messages qui vont de la demande de tarif à des demandes les plus farfelus. Il faut rester très poli et réactif afin de garantir le meilleur des services possibles et cela pour tous types de demandes!

Qu'est-ce qui t'attire le plus dans ton travail?

J’aime les émotions vraies, ce qui m’insupporte le plus, c'est d’arriver à une soirée où je me sens mal à l’aise et où l’atmosphère ne me convient pas.

J’aime le côté naturel de l’humain. Je déteste faire des photos pausées même si il en faut parfois. Ce qui m’attire est le charme d’une personne et ce qu’elle peut dégager sur une photo. Je suis très sensible également aux atmosphères, j’adore le cinéma et le must pour moi est d’arriver sur un évènement ou tu as l’impression d’être dans un film de David lynch ou Stanley Kubrick. Tout devient comme un rêve et dans ta tête tu imagines beaucoup de choses.

Pour quels types d'évènement travailles-tu?

Je travaille sur tous types d’évènements, essentiellement dans le milieu privée. Pour des soirées de tous types pour des raisons diverses et variées. Je travaille aussi pour des évènements publiques comme des lancements de magasins, des lancements de produits , des cocktails , des afterworks, soirée corporate (par exemple la soirée Elle Belgique) . Je fais aussi des commandes photos comme des portraits, des photos pour des marques de vêtements…. Je suis très ouvert, j’essaye de profiter un max des opportunités qu’on m’apporte.

Le bouche à oreille fonctionne très bien dans mon cas, et je suis vraiment content que de nombreuses personnes me soutiennent et m’apportent des clients.

Peux-tu nous parler de ton partenariat avec Canon?

En janvier dernier, Canon m’a proposé d’être influencer avec des collèges de travail : Maxime Prokaz et David Olkarny . Le job d’influencer permet à la marque de faire du placement de produit via le biais de personnes qui ont un réseau derrière eux et qui peuvent apporter une visibilité  supplémentaire à la marque.

Canon m’a donné une réelle opportunité car cela m’a permis d’avoir une vidéo pro autour de ma passion et un article dans le Elle Belgique. C'était un vrai coup de pouce pour un indépendant qui a réellement besoin de pub afin de se faire connaitre et  parler de son travail.

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