Interview: Les solaires de Charly Wellz
Charly Wellz, c'est la nouvelle marque de solaire branché. Un accessoire de mode incontournable pour cet été. Découvrez le portrait d'Eliot Dewulf, jeune entrepreneur et créateur de la marque dans une interview exclusive accordée à Mademoiselle Ergo.
«MADEMOISELLE ERGO» - Quel est ton cursus en supérieur?
Eliot Dewulf - Il y a 4 ans, j’ai fini mes secondaires à Saint Boniface Parnasse. Ensuite, j’ai commencé l’ICHEC que j’ai arrêté en cours d’année, car j’ai décidé d’aller vivre seul. À ce moment-là, j'avais un soutien financier complet de la part de mes parents. Puis, j’ai repris deux années à l’EPHEC que je n'ai pas réussi et là mes parents m’ont clairement dit « merde ». Donc j’ai appris à travailler en plus de mes études et j’ai décidé d’aller à l’ECS en communication, où je passerai en deuxième en septembre prochain. Depuis la mi- année, mes résultats ont été enfin corrects. J’ai travaillé un peu partout dans divers domaines et j’ai décidé de lancer ma propre marque de lunettes sur les traces de mon père qui est opticien.
Peux-tu nous décrire ton activité?
Mon activité avec ma marque de solaire "Charly Wellz" se résume pour l’instant à une bonne communication: en utilisant mes contacts, au travers d'une page Facebook, un compte Instagram et un site internet. Si ce n’est pas la gestion des commandes et la coopération avec les usines (où j’ai eu l’aide de mon père) avec lesquelles je bosse et le reste je le fais seul.
Pourquoi avoir choisi de créer une marque de solaire?
J’ai décidé de créer une marque de solaire parce que je suis plongé dans le monde des lunettes depuis très jeune. Aussi, je voulais plutôt me diriger vers les accessoires de mode que vers des montures optiques en elle-même. La phrase de Charly Wellz "It ain't about how you see but about how you look". J’adorerais compléter la marque avec des modèles de lectures de prêt-à-porter et des modèles de vues en collaboration avec OPTOMETRIX.
Pourquoi as-tu décidé de te lancer comme entrepreneur en créant ta propre marque?
J’ai décidé de me lancer moi-même parce que je ne me vois pas passer ma vie derrière un bureau. J’aime le contact, j’aime les décisions, la gestion, j’ai envie d’être mon propre patron et de pouvoir décider avec qui je travaille et de quelle manière. J’ai déjà fait diverses tentatives dans des choses plus simples et j’ai appris de toutes mes erreurs, donc je tente de faire ça au mieux.
Comment vis-tu le fait d'être indépendant?
Je vis très bien le fait d’être indépendant, mais je me vois plutôt comme un étudiant ambitieux. Je voudrais en sortant de mes études, avoir déjà ma place dans le monde du travail, je considère plutôt mon diplôme comme une formalité très importante, en plus de mes activités à l’heure actuelle (Charly Wellz, Procit, Barman, Serveur, événements)
Comment se passe une journée ou semaine type avec toi?
C’est compliqué de décrire une semaine type et je ressens évidemment le besoin de voir mes amis, ma famille donc je tente de toujours leur faire de la place. Je vois mon père souvent, je croise sa route au minimum 3 fois par semaine. Je bosse beaucoup sur mon ordi à la maison pour faire grandir Charly Wellz. Actuellement je suis en stage pour l’organisation de l’OMMEGANG, je gère PROCIT avec deux de mes meilleurs amis afin de peut-être aboutir à un projet plus sérieux pour ce groupe Facebook. J’essaye de faire un peu de sport évidemment et je me prends régulièrement la tête tout seul pour réfléchir à l’avenir et organiser mon temps du mieux que je peux (ce n’est pas ma meilleure qualité!)
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui souhaitent se lancer?
Je n’ai qu’un conseil: il faut foncer! J’ai souvent eu des critiques, parfois à raison, parfois à tort, je ne suis pas bourré de qualité et j’essaye de m’en sortir comme je peux. Rater, se tromper, mal faire, c’est apprendre avant tout, donc quoi qu’il arrive, toutes expériences sont bonne à prendre! J’aimerais un peu comme tout le monde laisser une petite trace dans ce monde et je fais donc de mon mieux pour le faire convenablement que cela plaise ou non. Comme on dit: "the best is yet to come"